Pour démocratiser le numérique… quoi de mieux qu’un pique-nique !

 Non, il n’y a pas de nappe à carreaux, ni de panier en osier au Pique-nique numérique qui occupe la place de l’Université-du-Québec depuis hier. Les gens ne sont pas tous dans leur bulle, le nez collé à leur téléphone intelligent. Bien au contraire. Ils ont plutôt les yeux ronds d’admiration devant les avancées technologiques qui leur sont présentées. L’imaginaire de tous est stimulé par cette effervescence d’idées mettant à contribution le numérique dans des domaines aussi variés que la culture, la géomatique, l’éducation ou le patrimoine. Et, signe que la magie opère,nombreux sont les liens que les exposants tissent entre leurs projets respectifs,s’inspirant les uns les autres.Pour Québec numérique, l’organisation derrière l’événement, cette première édition se veut la contrepartie estivale, conviviale et gratuite du Web à Québec (WAQ) présenté depuis maintenant trois ans en février. Si le WAQ s’adresse surtout aux gens du milieu, l’objectif du Pique-nique numérique est plutôt d’amener le numérique dehors, dans Saint-Roch, et de rendre ses avancées les plus novatrices accessibles aux passants. Pour les initiés, un hackathon, un TweetUp et un jelly s’ajoutent à la programmation de l’événement.Quand on travaille en innovation sociale par les technologies comme je le fais, on s’intéresse surtout aux usages du numérique, bien plus qu’à la bébelle. Or, plusieurs de ces bébelles ont su piquer ma curiosité lors de mon passage à cet événement où les mordus de technos descendent dans la rue pour rencontrer les citoyens et faire connaître leurs innovations au grand public. On y rencontre l’un des fondateurs de Zap Québec, qui oeuvre à doter Québec de plusieurs points d’accès au réseau internet sans fil gratuit. On discute jeu sérieux et réalité augmentée avec l’équipe du projet Parallèle. On fait connaissance avec une borne interactive fort ludique et bien d’autres encore. Parmi mes coups de coeur, l’imprimante 3D de la Chambre blanche qui, curieusement, a un look plus vintage que futuriste. Non sans avoir fait quelques caprices, elle a fait apparaître sous mes yeux une bague jaune fluo en quelques minutes ! Mais c’est définitivement la démarche artistique de Jean-Ambroise Vesac qui m’a conquise. On s’assoit sur une chaise, face à une caméra et un écran. Sur celui-ci apparaît instantanément notre propre visage, superposé à une modélisation 3D et à des effets visuels créatifs. Fascinant ! Peu nombreux ont été les curieux hier, mais soyez rassurés, il vous reste encore une journée pour aller y faire connaissance avec le numérique puisque l’événement se poursuit aujourd’hui jusqu’à 16 h. 

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