Michael Flomen: complainte lunaire

Source : Le Soleil, Josianne Desloges, 12 janvier 2013 C’est arrivé au printemps, un soir où les lucioles se sont mises à danser dans l’air du soir. Une idée a surgi dans la tête du photographe Michael Flomen: «Je me suis demandé ce qui arriverait si je sortais une pellicule. Avec grande surprise, et un grand sourire sur mon visage, j’ai développé le film et il y avait les traces des lucioles.» Depuis 15 ans, son dialogue métaphysique inusité et un peu magique avec la nature se poursuit.
Le photographe, qui avait déjà 20 ans de métier, s’est lancé dans la création de grands photogrammes, réalisés de nuit, en pleine forêt, en plein champ ou carrément dans l’eau. Il travaille sans appareil photo, un peu à la manière d’un peintre.«Les taches sont faites avec le contact de matières organiques. L’échelle est 1:1, il n’y a pas d’agrandissement», indique l’artiste, qui expose simultanément à VU et à La Bande Vidéo. «Pour moi, c’est important de créer une illusion et un effet en trois dimensions. À VU, les photos ne seront pas montées, le papier ne sera pas plat, il aura du relief. Je veux une célébration du matériau lui-même, qu’on le remarque.»[ Lire la suite Gaze (à La Bande Vidéo) et Nuits sauvages (à VU) sont présentées jusqu’au 10 février, au 620 et au 550, côte d’Abraham, Québec.  

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