Malade d’amour pour Jimmy Hunt
Jeudi dernier, le Cercle recevait un invité digne de ce nom. Jimmy Hunt et ses acolytes musicaux étaient là pour nous faire rêver.J’ai récemment découvert l’univers de Jimmy Hunt. Vous savez ce que c’est. On écoute d’abord l’album une fois, puis deux, puis trois. Ensuite, on connaît les paroles sur le bout des doigts, on fredonne inconsciemment les mélodies PARTOUT. Bref, on est accro ! C’est ce qui m’est arrivé avec Jimmy Hunt.Lorsqu’on m’a annoncé sa venue à Québec, sans hésitation, je me suis procuré un billet. Rien n’allait empêcher mon premier rendez-vous musical avec ce maestro métropolitain, pas même le cadran qui retentirait tôt le lendemain matin.Plongées dans l’ambiance tamisée du Cercle, les oreilles de tous étaient impatientes. Aux premiers coups de onze heures, le malade d’amour faisait son entrée…C’est avec ses cheveux en bataille, ses lunettes en fond de bouteille et sa poésie rock habituelle qu’il est embarqué sur scène. En compagnie de ses musiciens, il retenait le souffle de tous. Le public, d’abord timide ou peut-être intimidé, n’osait trop s’approcher de la scène. Simplement, Jimmy nous a invités à le rejoindre dans son intimité. Les gens dansaient, chantaient, se collaient. C’était un rendez-vous de musique francophone, rassurant et plein de chaleur.
Le jeune montréalais nous a interprété les chansons de son dernier album, Maladie d’amour. D’Antilope à Marie-Marthe en passant par Au-dessus du monde, l’artiste nous a offert l’intégralité de son dernier disque. Ses mots percutants et sa musique de l’intérieur ont su toucher jeunes et moins jeunes. Le public était sous le charme. Lorsqu’il a quitté la scène, les spectateurs en réclamaient encore.Un rappel était impératif. Pour le plaisir de tous, il est remonté sur scène avec son succès Motocross pour ensuite se lancer dans une jam-session enivrante. C’était un moment privilégié. Les musiciens ne pouvaient plus descendre et personne ne voulait quitter la salle. C’était de l’amour, du vrai !Les spectateurs ont été contaminés. Il n’est pas commun qu’une maladie soit aussi belle.Jimmy Hunt a réveillé la bête en nous !
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