Le refus global de Luc Archambault

Source : Le Soleil, Josiane Deslosges, 31 janvier 2013 Mercredi, l’artiste Luc Archambault a lacéré et immolé quelques-unes des toiles du corpus de Ceci n’est pas une expo sur le trottoir de la rue Saint-Joseph. Pourquoi? Pour dire qu’il existe, qu’il crée toujours, qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond avec le financement des arts et de la culture et pour attirer l’attention des médias, qui n’étaient pas présents à son vernissage au Cercle en décembre.
Une vingtaine de personnes s’étaient massées dans la rue pour assister à l’autodafé, qui n’était pas sans rappeler celui de Paul Lacroix, qui a en exposé le résultat photographique à la galerie Lacerte en 2010.Archambault a expliqué qu’il souhaitait lancer le débat sur le sous-financement et la sous-médiatisation des arts visuels au Québec, avant d’inviter Pol Pelletier, vêtue de noir et voilée, à «participer à l’ébauche d’un opéra pictural» et à livrer un manifeste poétique.[ Lire la suite ]

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