Entrer dans la lumière
Au terme de sa maîtrise, Valérie Genest présente Rêves de l’infini à la Galerie des arts visuels, une installation qui mérite pleinement son qualificatif d’immersive.Déconseillée aux épileptiques en raison d’effets stroboscopiques, l’expérience nous plonge dans une obscurité qui rappelle aussi bien les grands fonds marins que les profondeurs de l’espace.On s’y aventure, l’œil incertain, parmi de grandes suspensions faites d’enchevêtrements de fibre optique et de textile diaphane qui s’allument et s’éteignent chacune à son tempo.Mobiles, ces grandes créatures sous-marines translucides et iridescentes – ou petites cellules magnifiées? – semblent réagir à notre passage. Des miroirs au sol accentuent l’impression d’immersion lorsqu’on y pose le pied et le regard. L’oreille, quant à elle, est absorbée par l’ambiance sonore du dispositif.Brouillant la frontière entre macro et micro, Rêves de l’infini marque les débuts en installation de la jeune artiste. Avant sa maîtrise en arts visuels à l’Université Laval, elle poursuivait une démarche en photographie, maniant plus particulièrement la longue exposition. Son virage “installatif” soudain provient en bonne partie du désir d’explorer davantage la lumière et de l’affranchir du 2D du médium photographique.Rêves de l’infini est présenté jusqu’au 29 juin à la Galerie des arts visuels, de midi à 17 h, gratuitement et en présence de l’artiste, qui y accueille petits et grands. Un vernissage aura lieu ce vendredi 28 juin dès 17 h.On peut visiter le site de l’artiste au www.valeriegenest.com
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