Des expositions et de la culture dans nos quartiers

Malgré la pandémie et la fermeture des théâtres et des salles de spectacles, galeries, musées et expositions restent accessibles en personne. On peut donc continuer à faire le plein de culture malgré les contraintes sanitaires. Voici des suggestions d'activités à faire dans nos quartiers.

Des expositions et de la culture dans nos quartiers | 10 janvier 2022 | Article par Julie Rheaume

Tears, Race & Bullets (documentation), Jorge Ayala-Isaza, 2019 - Aperçu de l'oeuvre présentée à la Bande Vidéo.

Crédit photo: Gracieuseté

Malgré la pandémie et la fermeture des théâtres et des salles de spectacles, galeries, musées et expositions restent accessibles en personne. On peut donc continuer à faire le plein de culture malgré les contraintes sanitaires. Voici des suggestions d’activités à faire dans nos quartiers.

Comme la situation actuelle pourrait changer, il est important de s’informer des heures d’ouverture et de l’accessibilité des lieux avant de visiter une exposition. Au moment d’écrire ces lignes, le 10 janvier, voici les galeries et musées que l’on pouvait visiter.

SAINT-ROCH

Méduse

Plusieurs organismes du complexe Méduse, situé à la frontière des quartiers Saint-Roch et Saint-Jean-Baptiste, sont accessibles au public.

La Bande Vidéo y propose Tears, Race & Bullets de l’artiste médiatique Jorge Ayala-Isaza jusqu’au 6 février.

Tears, Race & Bullets est « un projet d’installation vidéo à canaux multiples qui puise son contenu des films d’actualités produits hebdomadairement par le Noticiero ICAIC Latinoamericano (l’Institut Cubain des Arts et de l’Industrie Cinématographiques) de 1960 à 1990. L’épisode source du projet, lancé en 1968, traite tout particulièrement des luttes du Black Panther Party contre le racisme aux États-Unis dans les années 60. Ayala-Isaza récupère et s’approprie ainsi les images de ce film d’actualités en faisant usage d’une combinaison de commentaires satiriques, d’une trame sonore captivante et d’un montage vidéo éclectique », selon l’organisme.

Avec Mille lieues, présentée à VU, Éliane Excoffier nous « invite à entrer dans des univers qui ont ainsi leur propre vie, leurs propres énigmes. Alors que l’artiste nous a habitués, par le passé, tantôt aux représentations du corps féminin, tantôt aux figures animales, elle nous amène ici, avec sa nouvelle recherche, à voir les espaces pour ce qu’ils sont, sans qu’ils soient pour autant déserts ». Mille lieues est à l’affiche jusqu’au 13 février à l’Espace américain de VU.

Dans l’Espace européen de VU, centre de diffusion et de production de la photographie, on peut également voir Nouvelle aube de Clara Lacasse, aussi accessible jusqu’au 13 février. « Après avoir documenté les travaux de rénovation du Biodôme de Montréal, qui se sont étalés sur une période de plus de deux ans, Clara Lacasse examine les rapports affectifs que nous entretenons aujourd’hui avec cette institution, son architecture et le vivant qui s’y déploie », indique VU sur son site web.

À L’Œil de poisson, un autre locataire de Méduse, on peut voir deux expositions accessibles jusqu’au 13 février. Avec Se tenir entre, la Petite Galerie accueille le travail du récipiendaire du prix Tomber dans l’Œil 2020, William Légaré : « le jeune artiste récemment diplômé de l’École d’art de l’Université Laval présente une série d’images photographiques de différents lieux dits interstitiels ».

À la Grande Galerie de L’Œil de poisson, l’artiste américain Elliot Doughtie s’expose avec Cuillère. En s’inspirant de l’esthétique des salles de bain, il souhaite notamment lancer une discussion sur l’identité sexuelle et de genre, ainsi qu’explorer les relations parfois malsaines que nous pouvons avoir avec l’espace, les objets et même nos propres corps.

Les espaces d’exposition de la Bande Vidéo, VU et L’Œil de poisson sont accessibles du mercredi au dimanche, de midi à 17h.

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Galerie 3

Les artistes visuels Thierry Arcand-Bossé, Julien Boily, Dan Brault, Lindsay Montgomery, ainsi que Clara Cousineau, Anne-Marie Groulx et Samuel St-Aubin seront à l’honneur à la Galerie 3, du 14 janvier au 13 février.

Ouverte depuis 2015 et vouée à l’art actuel canadien, la Galerie 3 se trouve au 247, de Saint-Vallier Est. L’établissement est accessible du mercredi au dimanche de 11h à 17h ou sur rendez-vous.

Materia

La Maison des métiers d’art de Québec, en collaboration avec le Pôle culturel du Monastère des Ursulines et le centre Materia, présente l’exposition d’art textile Filiations au centre Materia, du 13 janvier au 13 février. Cette exposition est le résultat d’un projet de réinterprétation contemporaine d’œuvres textiles issues des collections du Pôle culturel du Monastère des Ursulines.

Filiations met à l’honneur le travail technique de six artistes textiles sélectionnées : Mireille Racine, Véronique Louppe, Louise Lemieux Bérubé, Suzanne Paquette, Dominique Michaud et Sarah Toung Ondo. En s’inspirant des broderies anciennes des Ursulines, elles ont réalisé de nouvelles œuvres contemporaines, de manière à mettre en valeur la richesse des arts textiles traditionnels.

Le Centre Materia est situé au 395, Boulevard Charest Est. Ouvert du jeudi au dimanche en après-midi.

LIMOILOU

Galerie Lewis

La Galerie Lewis est un espace boutique et exposition situé à Limoilou qui existe depuis 2018. Elle se concentre sur les métiers d’art contemporain, la sculpture à petite échelle et les arts décoratifs ainsi que les objets d’art usuels, peut-on lire sur son site web. Elle présente les expositions Charmed et La Boucle d’oreille jusqu’au 16 janvier 2022.

La Galerie Lewis a pignon sur rue au 375, 3e Avenue et est ouverte du mercredi au samedi.

Chez Alfred-Pellan

La galerie Chez Alfred-Pellan propose quant à elle un « vide-atelier » jusqu’au 30 janvier. Plusieurs artistes-membres de la galerie participent à la première édition de cet événement. On y trouve grand choix d’œuvres de qualité de tous les format.

L’établissement se trouve au 581, 3e Avenue.

MONTCALM

Musée national des beaux-arts

Les expositions restent accessibles au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). On peut notamment y voir  menm vye tintin. les vies possibles de Stanley Février, artiste québécois d’origine haïtienne. Lauréat du Prix MNBAQ en art actuel, il est le premier artiste noir à présenter une expo solo au Musée. Dans son travail, Février s’intéresse à la fragilité psychologique et physique des êtres humains.

Le travail de Manasie Akpaliapik, né en 1955 à l’île de Baffin, est mis en lumière dans Univers inuit – la collection Raymond Brousseau. Constituée de plus d’une cinquantaine de sculptures incomparables façonnées entre le début des années 1980 et le milieu des années 2000, la collection d’œuvres de Manasie Akpaliapik du MNBAQ est la plus importante qui soit.

On peut consulter le site web du MNBAQ pour connaître l’ensemble des expositions qui y sont à l’affiche. Le Musée est accessible du mardi au dimanche.

Musée des Plaines

Le Musée des plaines d’Abraham est accessible tous les jours de 9h à 17h. On peut consulter le site web du musée pour plus de renseignements et pour connaître les expositions en cours.

Avenue Cartier

À ciel ouvert, les œuvres de la bédéiste et cinéaste Diane Obomsawin sont en vedette pour la 7e édition de Lumière sur l’art. Elles ornent les 34 abat-jour géants de l’avenue Cartier, que l’on peut admirer au gré de nos promenades.

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